Et ça coûte combien ?
Vous ne serez pas étonnés de savoir que les prix des produits d’origine biologique sont un peu plus cher que ceux des GMS. Nous pensons que c’est plutôt la grande distribution qui pratique des prix non rémunérateurs pour les producteurs ou issus d’une agriculture intensive néfaste à l’alimentation humaine.
En effet, il a été établi par une étude de l’UFC que Choisir de novembre 2017 que « 46% du surcoût du bio provient en réalité des ‘sur-marges’ réalisées sur le bio par les grandes surfaces : en moyenne les marges brutes sur les fruits et légumes sont deux fois plus élevées (+96%) en bio qu’en conventionnel.[…] Autrement dit, seulement la moitié du surcoût du bio payé par le consommateur va à la production, le reste étant capté par la grande distribution en sur-marge. »1
Aussi nous avons fait le choix d’accepter les prix demandés par nos producteurs et de ne faire aucune marge sur les produits vendus aux adhérents.
Pas de marge ? Alors comment vit l’association ?
Nous avons fait un choix : pour ne pas surcharger le prix du bio, vous ne payez que le produit au prix fixé par le producteur, pas les services. Aussi, l’association ne vit que de deux choses:
- coût financier : les adhésions et le forfait GASP. Le forfait Epicerie-GASP s’appuie sur une grille tarifaire libre et solidaire (entre 25€ et 70€ par an et par foyer, soit entre 2€ et 6€/mois) . Sachant que certains produits que nous fournissons se retrouvent augmentés de marges allant de 20 à 50% dans la grande distribution, vous vous y retrouvez rapidement. Depuis 2025, nous proposons également une cotisation variable volontaire basée sur le volume de chaque commande.
- coût humain : le bénévolat pour les tâches administratives (commandes, suivi, comptabilité, préparation, distribution) Par exemple chaque distribution mobilise 6 personnes pendant 2heures… ).
1 « Fruits et légumes bio en grandes surfaces. Une consommation freinée par une offre indigente et des marges indigestes’ UFC que Choisir, novembre 2017.